Tout démarre ce lundi 30 janvier lorsque Michèle envoie un courrier électronique en vue de préparer un prochain accompagnement à la retraite à des futurs retraités de l’UCL.

En substance, celui-ci disait : "vous êtes à la retraite depuis quelques mois ou quelques années, quels conseils donneriez-vous à des futurs retraités ?"

Plus de 25 réponses sont envoyées en moins de 24h ! Clairement, le sujet ne laisse personne indifférent. L’un témoigne, l’autre conseille... De quoi nous décider de mettre en ligne ces témoignages plus riches les uns que les autres.

Alors, si vous aussi voulez apporter votre "petit grain de sel", n’hésitez pas à répondre à cet article ou à un message !.

Quant à ceux qui ont spontanément répondu au petit sondage lancé par Michèle, un tout grand merci !

47 commentaires Répondre

  • Répondre

    Une retraite, ça se prépare !

  • mariannette Répondre

    J’ai répondu à 2 personnes Yvette et Jacques, j’ai lu d’autres conseils souvent des conseils de préparation à la retraite et bien ça ne marche pas toujours, à 60 ans je pétai la forme plus que certains de mes collègues de 30 ans, je disais que j’étais contente que l’on ne soit plus obligé de prendre sa pension à 60 ans tant mon boulot m’enrichissait, vivant seule j’étais contente de retrouver mon chez moi zen mon monastère comme je disais je faisais des projets pour la retraite et puis à 61 ans ma mère à fait une sorte d’AVC je suis fille unique ma vie a basculé plus de moments zen que des courses contre la montre la rentrée en home vider la maison est venu là dessus se greffer l’hébergement de ma fille cadette suite à un cambriolage chez elle et un divorce, un petit fils avec une grave opération et bien croyez moi je suis arrivée à la retraite sur les genoux avec obligation de travailler d’abord 4/5 ensuite 1/3 les derniers 6 mois pour pouvoir gérer le tout.
    Les mois de janvier et février ont été atroce car j’avais développé des mycoses dans la bouche la fatigue le surmenage j’avais peur surtout que j’ai entendu dire que plus de 30% de retraités meurent dans la première année ?
    Début mars je suis allée 10 jours chez ma fille ainée à Perpignan et là le miracle le dépaysement le soleil la bonne humeur ont fait comme j’ai dit à ma fille "je suis arrivée sur les genoux et je suis repartie sur mes jambes" grâce à ses moments de bonheur passés avec eux.
    Là maintenant j’ai de nouveau envie de m’ouvrir au monde et de faire partager ma richesse personnelle et professionnelle à d’autres un max de temps.
    Je vous envoie de belles et douces pensées à tous et à toutes.
    Mariannette

  • Jacqueline D. Répondre

    Je suis prépensionnée depuis 1996 et je fais donc beaucoup d’ activités.

    Le conseil que je pourrais donner et je ne suis certainement pas la seule à penser cela, c ’est de préparer sa pension ou sa prépension. Car si l’ on se trouve du jour au lendemain sans travail on est perdu et on ne sait que faire.

    J’ ai eu un an pour me préparer puisque mon employeur m’ avait proposé la prépension suite à une vente de la banque où je travaillait à une autre. J’ aurais pu continuer à travailler dans une autre section : "Euroclear". Mais je ne regrette pas ma prépension et pension maintenant. C’ est grâce à cela je j’ ai commencé mon bénévolat à Ages et Transmissions. Il est vrai que j’ avais la facilité car mon mari Philippe D. avait commencé avant moi.

    Je suis aussi Vice-Présidente au Comité de Gestion des pensionnés de mon bureau "Euroclear". Nous organisons des excursions pour les pensionnés et nous allons tous les jeudis au bureau pour préparer tout cela et on travaille aussi à la maison .

    Je m’ occupe aussi de mon club de loisirs où j’ organise des marches une fois par mois et il y a la préparation aussi.

    Donc il y a beaucoup de choses à faire mais je le répète il faut préparer cela bien a l’ avance.

  • Yolanda et Lucienne Répondre

     Ne pas s’étonner des réactions du corps : on somatise une certaine angoisse devant ce nouveau mode de vie et la perte de contacts que signifie arrêter de travailler : maux de tête, vomissements, troubles digestifs,etc

     Se faire plaisir aide beaucoup : accepter de dormir j. plus tard le matin ; de changer d’horaires ; goûter cette nouvelle liberté pour "ne rien faire", écouter de la musique,lire, se préparer des plats que l’on aime, voir des amis, recevoir, etc

     En profiter pr. "combler ses lacunes" : apprendre des langues, faire de la marche, du yoga, aquagymn, lire, aller au cinéma, au théâtre ; écouter de la musique, lire le journal

     Créer ou approfondir ses centres d’intérêt :poterie, chant, politique (Seniors à la Commune)

     Mettre ses compétences "au service de" ds. le bénévolat : comptabilité d’ une asbl ; école des devoirs ; mamie conteuse ;
    traductions à Bxl Accueil, faire une permanence/semaine ds. une Maison d’Accueil (hopital Eerasme ou St.Luc), transporter en voiture des personnes malades qui n’en ont pas, pr. chimio ou consultation, par ex ; traductions pr. des demandeurs d’asile ; Amnesty International, magazins Oxfam, Restos du coeur

     avoir un projet : écrire sa vie pr. les petits-enfants ; apprendre l’art des fleurs (ikebana) ; une langue ; recevoir les petits-enfants, ou autres, une fois/semaine ; apprendre à mieux cuisiner ; l’informatique ; s’intégrer ds. un groupe de marche, de scrabble, de sport ; voyager...

     ouvrir ses oreilles aux autres, les accueillir avec un sourire, aider ses voisins, rendre service (faire à manger de temps en temps pr. une maman qui travaille, s’occuper des enfants qq. heures/semaine, prêter des livres, visiter qq.un en Maison de repos)

     Si on est encore en couple, autant que possible, laisser à chacun la liberté de faire ce qu’il aime, voir ses amis(es) et, en même temps, prévoir qq. activités ensemble

    Voilà, on a fait cela en pensant à bcq de personnes connues qui ont trouvé ces solutions.

  • Répondre

    voici mon message sous forme de récit.
    Nicole M.

  • Yvette Répondre

    Bonjour,
    Pas de conseils, mais mon vécu.Je vis seule et mes enfants et petits enfants habitent assez loin.
    Je suis retraitée depuis un an et j’avais préparé cette échéance un an auparavant. C’est à dire que j’avais prospecté les diverses activités qui me plairaient..je souhaitais m’investir dans une activité bénévole, avoir des activités culturelles plus intenses.
    Au début, je me suis surtout laissée vivre, entendez par là, savourer une nouvelle facette de ma liberté.
    J’ai volontairement acheté un agenda et toutes les pages contiennent une activité au sens large (même le nettoyage..).
    Actuellement, (après avoir testé différentes choses)je suis bénévole dans une halte garderie de première nécessité et ce 5 heures/sem.
    Je suis des cours de néerlandais (aussi 1/2 jour/sem), ces 2 activités me permettent aussi de rencontrer d’autres personnes, ce à quoi je tiens beaucoup.
    D’ici peu, je vais suivre une formation à la Croix-Rouge dont le but est de pouvoir accompagner des enfants qui ont un parent détenu, afin qu’ils puissent leur rendre visite (1jour/mois).
    Je participe aussi volontiers à des sorties organisées (culturelles, découvertés, resto..) mais où la tranche d’âge va de 25 à....Donc pas nécessairement des séniors.
    Je rencontre aussi plus souvent les amis et il est rare que je refuse une sortie proposée.
    Le plus important pour moi - même, c’est de rencontrer les autres, d’avoir une vie sociale active ce qui ne veut pas dire que je n’apprécie pas parfois de rester seule chez moi (je suis une lectrice assidue).
    Je souhaite à tout un chacun une retraite agréable et conforme à ce qu’il espère.
    Yvette.

    • mariannette Répondre

      Bonjour Yvette,

      Je suis retraitée depuis seulement 3 mois et je me rends compte que tout ce que l’on veut faire c’est de nous mettre dans des cases à 65 ans je suis encore en pleine forme je gérais des groupes de lecture d’écriture des sorties culturelles et trois mois plus tard on ne me propose que des activités de 65 à ...
      et bien, je suis contente que vous ayez trouvé des sorties organisées pour des gens à partir de 25 ans et...cela m’intéresserais d’avoir cette informations ages et transmissions ne se fait pas entre vieux mais entre jeunes et vieux les jeunes ont beaucoup à nous apprendre aussi ! ne croyez vous pas ?
      En tout cas votre vision de la retraite correspond tout à fait à la mienne

      Merci de me répondre
      Mariannette

  • Andrée Wéry Répondre

    Suite du message 3609.
    En lisant les différents messages, une pensée s’est imposée… La retraite n’a pas un pouvoir de transformation en soi et vraiment nous ne sommes pas égaux par rapport à ce passage ! L’important n’est-il pas d’éprouver du plaisir dans ce que l’on est et ce que l’on fait plutôt que de vouloir une retraite "épanouie" tellement conforme aux prescrits sociaux… comme nous avons été "bonne" élève, "bonne" travailleuse…
    Quelqu’un qui n’aime pas lire ne va pas se mettre à le faire, je ne pense pas que l’on s’engage dans le bénévolat si on ne s’est jamais intéressé à la société, aux difficultés d’autrui, on ne part pas à l’aventure, si l’on se sent fragile et insécurisée, faire du sport pour le principe d’être en forme, pour qui, pour quoi ? etc.
    La question du sens se pose à chaque humain tout au long de sa vie. Et à la retraite que l’on soit seul, en couple, grands parents, personne ne répond pour vous… Qu’est-ce qui m’habite ? Quels sont mes valeurs ? Comment vivre de nouvelles formes de couple ? Quel temps pour les petits enfants qui peuvent devenir une manière d’éviter de se poser des questions ? Comment vivre la solitude sans tomber dans le repli et la dépression ? Comment est-ce que j’oriente ma vie ? Qu’est-ce que j’aime faire ? Tout cela est très concret dans la vie de chacun et chacune.
    Je continue à rêver d’un monde où les différences seront réellement entendues et acceptées…

  • Madeleine D. Répondre

    La fin de carrière ne se vit pas de la même manière pour tout le monde . Certains en sont heureux, voire très heureux. D’autres vivent mal ou très mal le fait de
    quitter une vie professionnelle qui avait tout son sens et sombrent alors dans une plus ou moins profonde dépression.
    Ce qui me paraît important pour épanouir sa "soixantaine et plus", c’est de s’interroger sur soi-même et sur les aspects de sa personnalité qui n’ont pas encore
    pu être développés. Personnellement, durant la première année de ma retraite, j’ai renoué des contacts avec des membres de ma famille que je n’avais pas souvent l’occasion de
    rencontrer auparavant, avec des amies que j’avais délaissées. Je me suis rendue plus souvent à des concerts, les cours du soir que je donnais m’en privant souvent auparavant.
    J’ai suivi quelques cours d’informatique basiques qui m’ont permis de me débrouiller davantage avec l’ordinateur reçu de mon mari .
    Par la suite une amie m’a suggéré de participer à un atelier d’écriture avec elle. Ce que j’ai accepté et ce que je poursuis avec grand plaisir. Ce qui m’a permis aussi de me
    faire de nouvelles amies que je retrouve volontiers en dehors de l’atelier. Ecrire ainsi, de quinzaine en quinzaine, m’a donné de nouvelles occasions de me replonger
    dans la littérature. Je redécouvre des tas d’auteurs que je ne lisais plus depuis longtemps. Et comme j’aime aussi lire à haute voix, je me suis présentée dans un home
    pour proposer mes services de lecture à haute voix pour les résidents que cela intéresserait. Cela fait maintenant une bonne année que je m’y rends deux fois par mois, et
    chaque fois avec bonheur.

    Ce qui me paraît important aussi , pour ne pas tourner et retourner des idées noires dans sa tête, c’est de se fixer des buts. Le manque de "cadre", d"horaire imposé,
    de structure, désoriente et peut générer un sentiment d’inutilité , une envie de repli sur soi, un sentiment de solitude, de la dépression.
    Le meilleur remède pour moi a été de m’intégrer dans cet atelier d’écriture, de m’intégrer dans ce home, de rendre visite à l’une ou l’autre personne moins valide à laquelle
    je visionne sur mon portable les photos que j’ai faites en vacances, ou en automne dans un parc , d’accompagner parfois mon mari dans son bénévolat et de créer des liens avec
    les personnes dont ils s’occupent.
    Le meilleur remède selon moi se trouve dans les contacts sociaux. Cela remplit le coeur et l’esprit. Nous ne sommes pas faits pour vivre seuls.

    En résumé, je pense que pour s’épanouir après l’entrée en retraite, il est bon de tenir compte de deux paramètres : les talents cachés que l’on peut enfin
    développer et, très important, l’ouverture à autrui .

  • Jacques G. Répondre

    Ne pas idéaliser la pension en se disant "enfin la liberté totale, la
    jouissance absolue, les vacances éternelles..." et en oubliant que la
    pension est une étape existentielle importante, une forme de séparation
    annonçant la perte majeure pour un humain à savoir la mort. Les
    implications inconscientes de la pension sont donc énormes : ne plus
    travailler, c’est aussi une perte de reconnaissance sociale et le
    manque d’une forme d’affirmation et de réalisation de soi. C’est une
    perte de statut dans la société. C’est aussi devoir renoncer à des
    aspirations inassouvies. Il faut aussi éviter de se replier sur la vie
    privée ou sur le couple par une ouverture sur le monde extérieur et
    veiller à se créer des contraintes extérieures via une activité
    bénévole régulière. Tout cela pour dire qu’une écoute de soi est
    importante pour ne pas sombrer dans la dépression (c’est plus fréquent
    qu’on ne le pense). Conseil de lecture : les ouvrages romanesques du
    psychiatre et psychothérapeute américain, Yallom. Ils traitent tous de
    l’apprentissage de la mort sous une forme passionnante. Ce professeur
    d’université pensionné s’est découvert sur le tard une vocation de
    romancier.

    • Jacques G Répondre

      Je me permets de me répondre à moi-même car en me relisant je trouve mon témoignage sombre et trop négatif bien qu’il insiste sur une dimension psychologique souvent taboue ou refoulée au de là du cliché de la retraite radieuse.

      Il est vrai qu’ à l’euphorie du début de la retraite a fait suite chez moi un immense vide existentiel comme si ma vie s’arrêtait et qu’à une vie hyper-organisée, rythmée par le travail succédait le néant dans l’attente de nouveaux repères que j’ ai dû me créer moi-même.
      Pouvoir et devoir réinventer sa vie et son cadre pour "survivre" psychologiquement, c’est finalement une chance et une source d’autonomie.

      En résumé que peut apporter une retraite acceptée et dynamisée ?
      Des activité plus proches de ses aspirations profondes et donc plus créatives en se découvrant même des talents nouveaux ; une vie organisée selon son rythme intérieur (donc moins de stress et de fatigue) ; du temps pour la relation avec les autres sans être braqué sur l’horloge ; la possibilité d’être soi, d’être plus vrai en se débarrassant des oripeaux du statut social.

      Si je peux me permettre un conseil aux futurs pensionnés : attention à l’hyperactivité, qui peut cacher une forme de fuite en avant, en les empêchant de vivre en authentique contact avec eux-mêmes et les autres ! Combien de retraités ne disent ils pas : j’ai encore moins de temps qu’autrefois ?

      Une remarque sur mon message initial : en parlant brutalement d’apprentissage de la mort, je voulais simplement évoquer l’acceptation de celle-ci et de la finitude.

      Jacques G.

      • mariannette Répondre

        Bonjour Jacques,
        C’est vrai que votre premier message paraissait assez sombre mais on se rendait vite compte que l’acceptation de l’âge qui passe n’est pas facile.
        Moi aussi je fais un travail sur ma fin de vie tant au niveau spirituel que sociétal, j’y pense depuis quelques années mais plus pour me préparer à quitter un jour cette terre en étant le plus possible en harmonie avec les autres et avec moi même.
        Mais je me suis aussi rendue compte qu’à un certain moment la préparation de la mort prenait le pas sur la vie à vivre c’est bien d’essayer de bien partir mais il faut aussi vivre bien ce qu’il nous reste à vivre que l’on soit retraité ou pas nul ne connait son heure du grand départ !!
        Bien à vous
        Mariannette

  • Lucienne Répondre

    D’abord se poser, ne rien faire pendant un petit temps, peut être vécu au départ comme des vacances "enfin" !
    Très déstabilisant aussi car on a perdu ses repères dans l’organisation du quotidien.

    Quand l’euphorie du "glandage" s’étiole, vient le vide et peut-être l’angoisse.
    Que faire de tout ce temps ? Je m’ennuie !

    Déjà accepter que l’on ne doit pas être performant tout le temps, qu’on peut faire les choses plus lentement, prendre son temps (pas facile quand on a couru toute sa vie), qu’on peut devenir un peu égo centré, qu’on peut se faire du bien, se faire plaisir. Adieu les "il faut", "je
    dois", "vite, vite", etc.

    Vient alors le questionnement interne : de quoi ai-je vraiment envie ?

     m’occuper plus de mes petits enfants ?
     m’investir dans un bénévolat qui me ferait d’abord plaisir à moi (ce n’est pas gratuit du tout, si on n’en retire pas estime de soi, besoin de se sentir utile, plaisir de vivre ensemble...c’est la déception
    assurée sur le long terme) ?
     ai-je une passion inassouvie qui dort en moi ? culture, artisanat, musique, dessin, sport, etc...

    Quand on a les idées plus précises, les désirs dévoilés : prospecter pour trouver des solutions dans les options retenues. On a le droit de se tromper, de tester diverses possibilités.

    Reconstruire une structuration du quotidien avec de nouveaux repères plus souples, se donner des permissions sans culpabiliser, recréer un cadre qui rythme les journées, pas trop rigide mais bien clair.

    Apprendre à dire "non" à ceux qui ont plein d’idées pour remplir votre temps et veulent se débarrasser de leurs corvées. On peut évidemment faire plaisir mais on n’est pas des bouche-trous corvéables à merci sous prétexte qu’on a que cela à faire !

    La retraite nous appartient, les oreilles et les yeux restent ouverts sur toutes les opportunités mais il s’agit de notre vie. C’est à nous d’assumer nos choix et de se faire respecter.

  • Léna Répondre

    Je me suis dit que je devais consacrer mon temps libéré dans 3 domaines :

     prendre soin de mon corps : pour moi, cela a été de faire plus de sport (fitness, yoga, marche, natation, danse...). A chacun son sport. Mais j’ai commencé à m’intéresser aussi à une alimentation saine et je suis des journées de formation sur la santé chez une naturopathe (comment renforcer son immunité naturellement, cure pour le fois, les intestins, etc...).

     prendre soin de mon intellect : pour moi, cela a été de reprendre des cours d’anglais. Mais il y a bien d’autres moyens de faire travailler ses petites cellules grises : club de scrabble, d’échecs,...

     prendre soin de mes relations : en "perdant" mes relations professionnelles, il me paraissait important d’élargir mon réseau personnel et de me créer de nouvelles relations sociales. Je pense aussi qu’il est important de créer les liens avec des personnes plus jeunes que soi.

    • chouette12 Répondre

      bonjour madame,

      votre message me séduit car j ’aimerais vous imiter

      60 ans en juillet, la pension me fait très peur
      car titulaire d’une première primaire ( la vie) mais
      divorcée sans efts

      au plaisir de vous lire

      moniqueleboutte17 hotmail.com

  • Françoise T. Répondre

    Restez indépendants le plus possible par rapport à vos enfants...
    Profitez de votre nouvelle liberté.
    Soyez économes de conseils à la famille.
    En couple, restez en bonne entente et gardez vous chacun vos jardins secrets et hobbys personnels.
    Parlez autour de vous de comment participer à un avenir DURABLE - conditions de vie les meilleures pour tous.
    Réservez-vous un moment pour faire du bénévolat.

    • jeannine.k Répondre

      je découvre les nombreux messages transmis à propos de la retraite

      merci à tous pour ces réflexions intéressantes

      les quelques mots de Françoise T , message 3635 , résument à mon avis parfaitement ce qu’il faut faire et surtout éviter pour se ménager une retraite équilibrée

      des activités personnelles ciblées en fonction du désir de chacun

      offrir du temps aux petits enfants mais jamais au détriment des projets déjà programmés

      Personnellement,participer à un atelier d’écriture à A et T a été un superbe début de retraite qui m’a donné ensuite l’envie de continuer une séries d’activités d’écriture et de bénévolat

  • Plume randonneuse Répondre

    "Une nouvelle vie commence pour vous. Commencez ça par un mois, deux mois, trois mois de "congé" ! Pourquoi pas un voyage pour dignement fêter cette nouvelle vie ? Comme un voyage de noces d’ailleurs.

    Pourquoi pas faire un grand nettoyage ? Il y a certainement des choses que vous n’aurez plus besoin maintenant que votre vie change, faites table rase.

    Prenez le temps de réfléchir à ce que vous aimeriez faire dans le futur. Parce que, oui, il faudra de toute façon faire quelque chose. Il n’y a pas question de s’asseoir, de ne plus rien faire, de se laisser aller. Il faut s’occuper. Mais attention, s’occuper veut dire faire des choses qu’on aime, qui vous font plaisir, n’importe ce que c’est.

    Tenez un agenda et remplissez-le. Il faudrait qu’il y a quelque chose chaque jour. N’acceptez pas de vous lever le matin et de vous poser la question : qu’est-ce que je pourrais bien faire aujourd’hui ? Il ne faut pas que vous vous ennuyiez !

    Vous avez enfin le temps de prendre votre petit-déjeuner à l’aise, de lire votre journal, de prendre votre agenda et de faire ce qui y est indiqué. Toujours si c’est cela qui vous fait plaisir.

    Il y a vraiment des jours où il n’y a rien de noté ? D’accord si cela a été votre choix. Vous êtes libre de vous "donner" des jours de repos. Une journée de "dolce far niente" peut être merveilleux. Toujours si c’est vous qui l’avez choisi.

    Tout cela vous semble égoïste ? Peut-être. Mais si ce qui vous fait plaisir c’est du bénévolat, c’est du volontariat, c’est rendre les autres un peu plus heureux, c’est donner du plaisir aux autres, où est le problème ?

    Vous avez enfin le temps de faire ce qui vous fait plaisir, faites-le. N’hésitez pas. Pensez à toutes ces années où vous pouvez être heureuse. Remplissez-les."

    Voilà mon message.

  • Lorenzo Répondre

    1) Il n’y a pas un modèle de retraite. Il est important que chacun adapte son activité (ou son inactivité) en fonction de ce que l’on est vraiment sans chercher à imiter d’autres personnes qu’on admire et sans culpabilité (celle de ne plus travailler par ex.). Donc bien se connaître et savoir vraiment ce que l’on désire tout en tenant compte qu’avec le temps ces facteurs évoluent.
    2) Ne pas rester enfermé sur soi-même : la retraite est l’occasion de renouveler les contacts avec les amis dont on s’est éloigné par suite de la vie active (profession, éducation des enfants, etc….). C’est aussi l’occasion de profiter de nos petits enfants et de les faire profiter de notre disponibilité. Le bénévolat (modéré ou non suivant les caractères-voir le 1) est aussi une occasion de sortir de son petit cercle.
    3) Avec le temps et suivant l’âge se préparer sans peur et sans émotion à la dernière étape importante de notre vie à savoir notre mort. Prendre ses dispositions pour partir en paix et, surtout, laisser la paix autour de soi après notre départ.

  • Kitty Répondre

    J’avoue que ta question m’a un peu étonnée. En effet, comme tu dois t’adresser à des futurs retraités de l’UCL, il me semble que tu t’adresses justement à une catégorie de personnes bien plus aptes que d’autres à trouver
    un nouveau challenge dans cette nouvelle étape de leur vie. Je pense que les "intellectuels" ont précisément
    cette immense richesse de pouvoir s’ouvrir à d’autres apprentissages comme les langues, l’élargissement de leurs activités culturelles, la politique, les sciences, etc.... le tout dépendant évidemment de ce qu’ils faisaient à l’UCL. Je suppose aussi que leurs moyens financiers permettent de voyager et/ou de mener et/ou continuer
    une vie sociale plus active ce qui n’est pas souvent pas le cas pour une classe ouvrière ou de petits employés.

    Pour en revenir aux conseils, je dirais qu’il s’agit surtout de continuer à avoir "un agenda bien rempli" avec, chaque jour, un centre d’intérêt. Il peut s’agir d’une visite, une promenade, l’entretien du jardin, comme aller à un cours, un musée, etc..
    S’il s’agit de personnes qui "bossaient" du matin au soir, d’enfin donner un peu de temps à leur famille, aux amis car j’ai souvent entendu des personnes âgées dire (comme moi, d’ailleurs), j’aurais dû consacrer un peu plus de temps à tel parent ou tel ami qui n’est plus. C’est parfois aussi le cas des retraités qui se laissent "envahir" par
    des "gardes de petits-enfants", bien agréables certainement, à condition que cela ne devienne pas une entrave à leur propre mode de vie.
    A éviter surtout : prendre l’habitude de se lever de plus en plus tard, se trouver plein de "bobos", se dire que "de notre temps" c’était mieux (même si parfois c’est vrai).

    Voilà ce qui me vient, e.a., à l’esprit mais je suppose que ce n’est pas très original. Les gens qui ont le plus de
    problèmes avec la retraite ce sont ceux pour qui le "boulot" était une occupation presque "full time". Les femmes, en général, assument mieux...

  • Rose-Marie B. Répondre

     subvenir à ses besoins
     structurer son temps (STOP aux agendas trop fournis)
     recréer un agenda de personnes qui comptent vraiment pour soi (j’y ajoute même celles qui sont décédées mais qui ont vraiment compté dans ma vie.... J’y ajoute aussi des noms d’auteurs, d’artistes....) - revoir régulièrement cet agenda
     être dans un réseau relationnel (associatifs par exemple, familial, amical
     ne pas retourner voir ses anciens collègues sur leur lieu de travail (qui a été le nôtre), au risque de tomber “comme un cheveu dans la soupe” et d’en souffrir
     rendre service
     être créatif, inventif – continuer à étonner
     continuer à apprendre : corps, cœur, esprit
     si on vit en couple, avoir un coin bien à soi, rien qu’à soi – ceci afin de vivre en harmonie dans son couple
     toujours avoir un projet d’avenir – ne pas avoir peur d’essayer de nouvelles “choses”, ni de continuer à prendre des initiatives
     s’occuper activement de sa santé (au sens large du terme) mais en parler le moins possible
     réapprendre (ou apprendre) à ne rien faire
     cultiver les amitiés mais les choisir ! Les économiser
     cultiver le sens de l’humour - RIRE !
     choisir soi-même ses propres rythmes – les imposer aux autres si c’est nécessaire
     Élaguer le superflu : lectures inutiles, fréquentations peu enrichissantes, consommations ostentatoires, activités vides de sens.....

    Prendre bien le temps de vivre

    Une citation de Kierkegaard que j’aime bien : “La vie ne peut être comprise qu’en regardant derrière soi, mais elle doit être vécue en regardant devant soi”

    • isabelle D. Répondre

      J’aime vraiment bien votre programme, Rose-Marie. j’ai 42 ans et je suis loin d’être à la retraite mais je ne vois pas pourquoi je me priverais de mettre dès maintenant un peu d’ordre dans ma vie. j’aime votre "grand nettoyage de printemps" : se recentrer sur l’essentiel, élaguer, prendre soin, un agenda des personnes "qui comptent vraiment". Je crois qu’à tout moment de sa vie, et en particulier, à la croisée des chemins, quand la vie nous met en pelote, sans dessus dessous, on ferait bien de remettre ainsi le compteur à zéro pour se centrer sur ce qui nous semble essentiel. merci.

  • Mijanou Répondre

    Ceci est un conseil qui avait été donné par un ami à mon frère, il y a 20 ans :

    pour vivre une retraite épanouie et équilibrée, il faut, chaque semaine, 3 activités :

     une activité physique (un sport que l’on aime...)
     une activité intellectuelle (une conférence, un cours que l’on suit, un club de jeux d’échec sérieux ... ), pas simplement des mots croisés... Quelque chose où l’on fait des découvertes intellectuelles
     une activité "sociale" càd utile à la communauté, pas seulement utile à la famille proche, la "communauté" au sens large.
    Et pour les 3, trouvez l’activité qui vous correspond, et, encore mieux, qui vous passionne !

    ... les autres activités comme marcher, avoir d’autres loisirs plus passifs, les activités avec ses proches ... s’ajouteront spontanément.

    Voilà, la toute première "recette" qui me vient à l’esprit, et qui n’est pas de moi, mais que j’ai appliquée !

  • Jean P. Répondre

    Vous êtes à l’aube de la retraite.
    Votre vie va changer.
    Mais vous avez des grands atouts.
    Votre personnalité s’est affirmée, vous avez expérimenté diverses activités, certaines que vous avez aimées, d’autres détestées.
    Devant le temps libre qui s’ouvre à vous, faites votre choix. Rechercher, trouver les centres d’intérêts qui éveillent votre curiosité et même votre enthousiasme, traduisez les en activités cognitives ou physiques et….. foncez.
    Ayez à l’esprit que quoique vous fassiez, le temps passant, l’âge devenant plus pesant, il faudra constamment adapter vos activités à la mesure de vos possibilités physiques. Ce qui importe c’est de conserver son allant et de ne pas perdre tout goût à la vie. Chaque âge, même avancé, contient sa part de félicité à vous de la découvrir.
    Croyez moi, même à 90 ans on peut encore s’enthousiasmer.

  • Michèle N. Répondre

    Je viens de terminer ma carrière d’institutrice depuis ce mois de septembre 2011.
    J’avais un peu peur de l’inactivité.........Mais finalement je fais "plein plein" de choses qui m’intéressent......... :
    voici le déroulement de ma semaine :
     le lundi, en général, je me le garde pour ranger, nettoyer ...ou simplement aller me balader en ville .... ; en soirée : gymnastique
     le mardi après midi : je suis des cours de Néerlandais à l’U3A de Liège
     le mercredi matin : Yoga ;l’après midi je participe à un atelier "théâtre" ; et, 1 mercredi/3 je garde mes petits enfants où je vais avec eux à un atelier "conte"
     le jeudi, en général je me repose car après la classe je m’occupe de mes deux petits-enfants et 1 jeudi/mois je veille aussi à la santé de ma maman âgée ,de 85 ans, avec la visite de son médecin. Ceci est en plus de tout ce que je fais pour ou avec elle régulièrement........
     le vendredi après-midi, je fais du volontariat dans une consultation de nourrissons......
     1 samedi/mois, je participe à un atelier "Écriture" à Liège
    Et le w-e ,........et bien d’abord je me repose un peu ! et puis je vais sur des brocantes ou je vais marcher....... ;
    Ça c’est tout ce qui est programmé ..... il y aussi parfois des imprévus ......

    C’est important pour moi d’avoir quelque chose tous les jours car je vis seule et "plus je suis hors de chez moi et mieux je me porte".
    Les attentes d’un couple de retraités sont certainement différents des miennes..........

    Finalement ce que je dirais aux futurs retraités, c’est de veiller à ne pas s’ennuyer, à se trouver des tas d’activités qu’ils avaient toujours envie de faire et surtout de PRENDRE le TEMPS de VIVRE.......... Avoir des projets est aussi très important....... ;
    C’est important aussi de "PRÉPARER" sa retraite : moi, avant d’arrêter définitivement, j’ai d’abord "lever le pied" à mi-temps. Pendant 2 ans, je ne travaillais plus que 2 jours/semaine(mon horaire d’instit me le permettait. J’ai donc pu le reste du temps commencer tout doucement à faire autre chose........

    Voilà mon témoignage que vous pouvez bien sûr utiliser........Je terminerai en disant que je ne regrette absolument pas mon choix et que j’ai vraiment l’impression de m’épanouir dans toutes ces activités que j’ai choisies.

  • Jeannine G. Répondre

    Je suis retraitée depuis quasi un an et pour ce qui me concerne, le plus déroutant fut de gérer le temps
    En effet , il n’existe plus de cadre ni de rails et selon son tempérament, on peut envisager 1000 activités possibles face à ce temps qui s’ouvre, avec le risque de se perdre ou au contraire s’enliser dans une lenteur et une passivité excessives.
    Il ne s’agit que d’un vécu et je vous souhaite de nombreux autres témoignages.

  • Françoise F. Répondre

    Les conseils ne servent pas à grand chose !!!
    Mais si, quand même ... je dirai d’user de sa liberté, car la vie est déjà une telle contrainte, que faire à sa convenance est un luxe.

  • José T. Répondre

    Tout dépend de la manière dont ils ont vécu jusque là :
     S’ils ont travaillé dur pour s’assurer une pension décente et vivre une retraite confortable, qu’ils exaucent ces souhaits et vivent le présent sans plus tarder et sans craindre l’avenir. Mais le plus souvent l’habitude est une seconde nature et on continue à se préoccuper de son avenir et à épargner pour ses enfants et ses petits enfants. C’est con mais c’est comme ça !.
     S’ils ont gagné leur vie tout en vivant cool, il n’y aucun conseil à leur donner : ils ont déjà découvert le présent et comment en jouir. Ils ne leur restent plus qu’à gagner le gros lot pour semer le plaisir autour d’eux. Mais le gros lot, c’est encore une projection sur l’avenir. Il vaut donc mieux l’oublier...

  • Paul F. Répondre

    1) du point de vue activités : prévoir un projet pour cette période qui ne doit pas être vide : cours, formation, voyage, activité, bénévolat, ...
    2) savoir ou l’on va financièrement, ne pas tomber de haut avec un revenu 50% et le prévoir longtemps d’avance, donc économiser pour compenser une perte de revenu importante.

  • Jean L. Répondre

    Rester actif avec le grand avantage de pouvoir choisir son ou ses champs d’activité. Choisir des activités qui motivent.
     Garder des contacts sociaux et en créer de nouveaux. Le bénévolat en associations en offre à foison, dans un environnement porteur.
     La retraite, cela se prépare.
     Choisir des activités où ses compétences seront pertinentes. Se sentir utile et performant est bon pour le moral !
     Diversifier ses activités, elles passeront toutes par des hauts et des bas : les progrès réalisés dans les unes compenseront les difficultés rencontrées dans les autres. L’expérience vécue dans une activité est souvent utile dans une autre.
     Si on accepte d’exercer certaines responsabilités, veiller à ce que la durée du mandat soit claire.
     Savoir évoluer, arrêter une activité (utilité des mandats) pour en commencer une autre ou pour diminuer progressivement avec l’âge.
      Tous ceux qui s’engagent dans des activités bénévoles disent combien cela leur apporte sur le plan personnel.

  • Yvette P. Répondre

    S’engager dans un bénévolat de son choix et qui apporte du bonheur.
    Ages et transmissions a une large panoplie d ’activités à proposer.
    Suivre un cours pour son corps (gym,yoga,qi gong.........)
    Donner du temps à la famille,aux petits enfants si on en a.
    Se nourrir de beauté.
    Rencontrer des amis et proposer une activité

  • Damien D. Répondre

    Je ne donnerai que deux conseils :
    1° Préparez votre retraite avant d’y entrer. Voyez ce que vous allez en faire et dites-vous que de toutes façons, vous ne trouverez jamais le temps nécessaire pour réaliser tout ce que vous aviez projeté.
    2° Ayez de nouveaux projets. Continuez à apprendre, voyagez, écumez les musées, et pourquoi pas choisir un bénévolat (il y en a de multiples, mais pas dans la sphère où vous avez travaillé durant votre vie active).
    J’ajouterai encore : écrivez pour A & T, c’est toujours un plaisir.

  • Véronique B. Répondre

    Faire ce qu’on aime et que l’on a pas eu le temps de réaliser durant la vie professionnelle.
    Activités diverses ( il y en a plein ) et aussi garder la forme physique - sport, gym.
    Ne pas se laisser envahir par ceux qui pensent qu’une fois retraité, on n’a rien à faire.
    Écrire, écrire sa vie, par exemple. S’inscrire à des cours...étudier.
    Après cela, on court autant qu’avant tout en se demandant comment on a fait, avant.
    Prendre aussi plaisir à ne plus se lever à 6 heures du matin ! Bon amusement.

  • Agnès R. Répondre

    Eh bien, ma foi, je conseillerais de penser à la retraite et d’y réfléchir, car elle se prépare psychologiquement, mentalement et "intellectuellement" au cours des années qui précèdent la "date fatidique". Par exemple, prendre conscience que, le moment venu, on passe du jour au lendemain de la vie professionnelle trépidante, des journées bien remplies, aux obligations quotidiennes à remplir à la liberté totale, aux journées sans devoir courir, sans obligations particulières, ... Bref, à une sorte de "vide" à combler par soi-même.
    C’est ici que, parfois, les choses se gâtent...
    Y réfléchir, préparer la retraite, c’est s’interroger sur soi, ce que l’on aime, sur ses centres d’intérêts, les hobbies que l’on voudrait développer ; si on a envie de faire partager notre expérience professionnelle et/ou humaine par le biais d’activités bénévoles, etc... rechercher les possibilités existantes - ici, Internet est magique ! - etc... et se choisir un agenda, en fonction de ses intérêts et, bien sûr, également de ses possibilités en matière de santé.
    Par exemple :
     je suis inscrite au CEPULB de l’ULB (j’ai choisi l’ULB parce que, contrairement à l’UCL, en plus des cours-conférences destinés aux Cépulbistes, on peut également s’inscrire à des cours universitaires avec les étudiants, et ils ont énormément de succès) ; je vais tous les lundis dans une école dans le cadre du "Coup de pouce lecture" ; je vais une journée par semaine aux Musées du Cinquantenaire - Art et Histoire -, et j’ai appris à jouer au golf - à LLN, très sympa - plutôt pour pouvoir faire un sport avec mon compagnon, mais j’y ai vraiment pris goût ; et enfin, une femme a toujours sa maison, et peut se remettre à la cuisine ; il y a aussi les petits enfants, mais "nos jeunes" habitent relativement loin.
     mon compagnon est pré-retraité depuis janvier 2011. Il travaillait à Luxembourg. Très vite, il a organisé sa vie. A Luxembourg, les retraités peuvent travailler à concurrence de certains revenus annuels. Il accepte donc, de façon ponctuelle, certaines missions d’audit en indépendant ; il s’est inscrit également au CEPULB où il a également suivi un cours d’histoire cette année ; il a accepté, bénévolement bien sûr, de reprendre le poste de secrétaire général de l’AILv à Louvain-la-Neuve, et travaille également avec les BSC ; sans oublier la maison, le jardin, etc.
    On peut encore découvrir plein de choses, continuer à apprendre et s’"enrichir" - pas uniquement si l’on fréquente des cours/conférences, mais également à travers les activités que l’on choisi - quand on est retraité, et la vie peut en devenir tout aussi passionnante, intéressante, et bien remplie. De plus, on profite de toute sa liberté, en ne conservant que les "obligations" que l’on se choisi !
    Évidemment, si l’on accepte des postes de bénévoles, c’est pour s’y investir et pas pour la "galerie", comme on peut parfois le voir !
    Mais, en fait, la retraite se vit comme une seconde jeunesse !

  • Anne Marie F. Répondre

    je conseillerais d’abord aux nouveaux retraités de profiter de quelques grasses matinées, de prendre le temps de s’arrêter pour respirer le printemps, d’aller au cinéma en matinée et de faire de charmants petits voyages en semaine.

    Et puis au bout de quelques semaines ou quelques mois de ce régime jubilatoire, de s’inscrire assez vite à des associations où ils vont rencontrer des gens et où ils pourront se montrer actifs sans grande fatigue mais avec beaucoup de plaisir.

    Éventuellement de s’inscrire aussi à l’une ou l’autre discipline soit corporelle, soit artistique mais pas contraignante. Quelque chose qui les tente depuis longtemps : par exemple, un cours de yoga ou de tai chi, d’aquarelle ou de harpe ou d’aïkido ou de théâtre ou d’impro.
    de lire beaucoup même pendant la journée.

    Et s’ils ont des petits enfants qu’ils vont enfin pouvoir garder ou des parents âgés à qui ils vont pouvoir consacrer un peu plus de temps, surtout surtout qu’ils mettent tout de suite un horaire en place où ils garderont au moins un jour pour eux tout seuls.
    mais surtout surtout ne pas trop attendre pour reprendre des activités parce que, après, ça peut devenir plus difficile.

  • Marie Paule N. Répondre

    Depuis quatre ans que je suis retraitée je me félicite tous les jours de cet état. Après les années de stress de la vie professionnelle, le temps de la retraite est celui du « carpe diem », le temps du voir venir et surtout de s’occuper de soi sans culpabilité et sans honte !

    C’est le temps de satisfaire ses envies sans craindre de mettre quelque chose ou quelqu’un de côté.
    S’inscrire à un cours de tai-chi qui vous faisait envie avant, mais sans en avoir le temps. D’écrire votre vie, de participer à un atelier de peinture ou de suivre un cours de piano ou de sculpture.
    C’est aussi le temps de cultiver l’amitié que le temps a fait s’effilocher, le temps de gâter la famille et de retrouver ses valeurs qui font que la vie vaut la peine d’être vécue !

    Je pense aussi aux générations qui nous suivent, le temps de leur retraite va être sérieusement raboté par toutes les mesures prises par les gouvernements européens. Leur vie professionnelle n’est déjà pas facile comment sera leur avenir et celui de leurs enfants ? J’ai mal pour eux.

  • Luc B. Répondre

    1. Trouver un domaine d’activité différent de l’activité professionnelle. Depuis l’enfance j’aime beaucoup la musique bien qu’avoir acquis un diplome d’ingénieur Industriel.

    2. Jeune retraité j’ai eu l’occasion de rencontrer, lors d’un symposium à l’Abbaye de Clerlande la directice d’un petite ASBL (Musique Espérance) dont un des buts principaux est d’apporter la musique là où personne ne la joue.
    Au début, j’ai organisé les premiers concerts sous les conseils de cette personne respecable qui, malheureusement, est décèdée depuis quelques années.

    3. Depuis lors, j’organise des concerts à trois endroits différents : l’institut Bordet, le Centre de Sclérose Plaques à Melsbroek et la gériatrie à l’Hôptal St.Jean.
    Il m’arrive parfois de donner trois concerts en un mois.

    4. Trouver le musicien qui convient pour chaque type d’auditeurs. Un malade à Bordet n’est pas la même qu’un veillard en gériatrie. Pour ce dernier il lui faudra du mouvement (gestes, danses,accordéon, airs de musique 1900 ) tandi qu’à Bordet, les patient sont plus ouverts à une musique plus classique où l’interprétation a de l’importance. Cette recherche d’un bon musicien est la chose la plus difficile dans mes activités.

    5. Il ne faut pas rester inactif dans le domaine choisi....J’ai été frappé un jour à la porte de la Chapelle Musicale qui m’ a ouvert progressivement ses portes. Après plus de trois ans de collaboration, la personne qui s’occupe des relations extérieures m’a proposé de faire venir à certains concerts de ME des musiciens qui comptent participer au prochain Concours Reine Elisabeth (violon). Afin de s’habituer à jouer en public.Tu comprends bien que je n’ai pas hésité.

    6. Il faut croire en sa bonne étoile et ne pas avoir peur de se mouiller. C’est ce que j’avais appris dans mon métier.

  • Gerlinde Répondre

    En fin de carrière professionnelle je pense qu’il est utile d’entamer un travail de réflexion sur la place du travail dans la vie quotidienne. De construire ou reconstruire son référentiel.
    Il est aussi important de penser à ce que l’on souhaiterait faire (sans se mettre de limites raisonnables) un vrai brainstorming.
    Sur base du brainstorming entamer des recherches sur internet pour voir la faisabilité. Si possible prendre des contacts. Il est aussi important de réaliser un check up santé.
    Je conseille aussi de garder la main sur les festivités organisées en général dans les environnements de travail pour ceux qui partent à la retraite. Je trouve que cela ressemble souvent aux paroles dites lors de funérailles. C’est à éviter. D’autant que l’arrêt de travail c’est entrer une partie de la vie dont la fin est la mort en passant par une baisse de ses capacités physiques et mentales.
    Il est donc nécessaire de travailler sa vision de la vie, de la vieillesse et de la mort.
    Enfin, je pense qu’il est intéressant de prévoir des vacances lorsque l’on arrête de travailler pour faire le break entre avant et après.

  • Michel S. Répondre

    L’essentiel , rester actif, faire « des choses », essayer dans la mesure de ses possibilités de changer de registre, de partir à la découverte quel que soit le domaine choisi. Chacun a quelque chose en lui à exprimer et qu’il n’ a pas, la plupart du temps , pu exploiter à son gré dans sa vie professionnelle. La retraite offre cette chance qu’il ne faut surtout pas laisser échapper.

    Faites profiter les autres de l’expérience acquise, de ses savoirs.

    N’hésitez pas cependant à sortir de votre univers particulier, souvent cloisonné jusque là, de vous ouvrir davantage aux autres, de vous engager par rapport à la société qui nous entoure, de participer, même si c’est de manière minime, à son amélioration.

    C’est également le moment de vous ressourcer, d’approfondir vos relations familiales, de donner peut-être plus d’attention aux petites choses qui tissent votre quotidien conjugal.

    En bref, soyez, comme quelqu’un a dit, « cré-actif » ! Et n’oubliez pas : on ne devient vieux que lorsque on n’a plus de projet

  • Danielle V. Répondre

    Entretenez votre culture grâce aux universités du troisième âge, rendez-vous utiles grâce au bénévolat, faites-vous plaisir en vous essayant à une activité artistique, vous avez l’embarras du choix. Ne vous arrêtez pas au prix éventuel, plein de choses sont gratuites : sachez en profiter.

  • Anne C. Répondre

    Le tout premier conseil à donner, selon moi, c’est de se préparer à sa retraite, surtout pour les gens qui n’ont que leur boulot en tête.
    Il faut qu’ils envisagent des activités qui leur plairont et qui leur permettront de justement rester actifs.
    Qu’ils ne tombent cependant pas dans l’excès inverse : trop d’activités de peur de s’ennuyer.
    Il faut un bon équilibre entre ce qu’on veut faire pour soi et du bénévolat, par exemple, sans se faire « bouffer » ni par l’un ni par l’autre.

    Je conseillerais aussi des activités « intellectuelles » (lecture, musées, conférences,…) et physiques (marche, sport,…)

    Bref, une panoplie d’activités comme ça, si pour une raison ou une autre, on doit en abandonner, on en a toujours d’autres en réserve.

  • Danielle G. Répondre

    5 conseils :
     prendre le temps de poser ses valises et de ne pas se lancer à corps perdu dans plein d’activités. Vivre enfin à son rythme, sereinement.
     équilibrer activités utiles à la société/la famille et activités pour soi/de plaisir/de repos.
     ne pas hésiter à se lancer dans de nouvelles choses, celles dont a toujours rêvé et qu’on n’a jamais pu réaliser
     garder l’intelligence en éveil : lire, participer à des débats... et à Ages et Transmission, bien entendu
     faire du sport, à son aise : vélo, natation, marche à pied.
    Prendre soin de soi, c’est aussi pouvoir mieux prendre soin des autres.

  • Jean N. Répondre

    Donner des conseils est assez prétentieux. Puisque vous le demandez, voici : projeter de continuer à travailler manuellement ou intellectuellement. Chercher une occupation bénévole entraînant quelques obligations.
    C’est ce qui m’a maintenu en forme, avec beaucoup de chance il est vrai, jusqu’à nonante ans. Et je continue.

  • Andrée W. Répondre

    Comment donner des conseils pour de futurs retraités ? Personnellement je pense que le rapport à la retraite est en lien avec la manière dont on a construit sa vie. Pour ma part, comme j’ai toujours eu des projets, la retraite fut l’occasion d’en construire d’autres avec un espace de liberté que le travail ne me permettait pas. J’ai refait une formation à horaire décalé en sculpture. C’était un désir que j’avais depuis longtemps. Par ailleurs, je te dirais que j’ai évité de m’engager dans des groupes de "seniors" et ce, même si, évidemment, j’en rencontre. J’éprouve souvent des difficultés à sentir proche d’eux quand ils parlent de leur passé. Il me semble que j’ai construit ma vie autrement et que je n’ai ni nostalgie, ni regrets vis-à-vis du passé. Le présent et le futur me mobilisent davantage.
    Lorsque j’ai pris ma retraite ce fut sans secousse ni crainte mais j’ai constaté autour de moi que beaucoup de personnes vivent à ce moment une perte de sens car ils quittent le monde du travail et avec lui des formes de reconnaissance et des liens sociaux qui étaient importants pour eux. Mais, ils n’ont souvent pas de lieux pour exprimer leur "détresse" car dans notre société la retraite est vue de l’extérieur comme un moment où "on doit être heureux !"
    La retraite est une chose, vieillir en est une autre… Sentir que les os font mal, que la santé n’est plus la même… Perdre ses premiers amis… Tout cela demande un travail de deuil qui n’est pas toujours aisé. Se dire que soi aussi on approche du terme. Ces questions font aussi partie du vieillissement.

  • Martine L. Répondre

     Attirer l’attention des gens pour qu’ils ou elles pensent tôt assez à ce qu’ils voudraient mettre au point comme projets (grands et petits, LONGTEMPS ASSEZ POUR POUVOIR SE RENSEIGNER SUR LES ACTIVITÉS PROPOSÉES, LES CONDITIONS D’ADMISSION, LES PARTICIPATIONS AUX FRAIS........
    car les prix sont vraiment très variés, du moins cher au plus cher..... et la panoplie d’activités (sports, ateliers, formations, voyages, excursions, cours de langues, cours universitaires, santé et nutrition, .....) est gigantesque...... Donc, il y en a pour tous les goûts et pour toutes les bourses.
    Nous vivons vraiment à une bonne époque pour cela, celui ou celle qui dit s’ennuyer après sa longue vie de travail n’a qu’à s’en prendre qu’à lui-même...... c’est qu’il ne s’est pas assez informé.

     Pour un passage plus facile et moins tiré en longueurs (prépension ou pension), je conseillerais à tout le monde de passer par un syndicat (même s’il n’a jamais été syndiqué de sa vie !) car c’est le seul moyen pour faire valoir rapidement ses droits à la prépension (salaire de l’employeur + complément CAPAC ) ou à la pension.......
    sinon, il s’expose à des lenteurs et devra sans doute attendre quelques mois avant de toucher le premier mois de pension...........

     Passer au Salon Zénith (chaque année, je ne sais plus à quelle époque) au Heysel....... c’est une mine d’informations très intéressantes et aussi pour tous les goûts.......

     S’abonner à "Plus Magazine" qui est une excellente revue BELGE et une également une mine d’informations (conseils juridiques, locations de vacances, hobbies, sujets à méditer, mode pour troisième âge, passions, pays et villes belges à visiter, art d’être grands-parents, etc....... c’est un mensuel très passionnant et, comme c’est belge , on peut trouver super facilement ce qui nous intéresse......

  • Marie-Noelle V. Répondre

    Je dirais qu’il y a une grosse différence entre une retraite souhaitée et une retraite forcée. Pour la seconde il y a un deuil à faire d’une activité appréciée, où je suis valorisée et reconnue dans mon travail. Être brutalement mis à l’écart peut être une vraie souffrance (mon mari l’a vécu en étant prépensionné de force à 56 ans). Mais ce n’est pas mon cas car les dernières années j’étais au chômage.

    Comme conseil je dirais plusieurs choses :
    1. Parler de cette nouvelle situation avec son conjoint, pour connaître son sentiment, ses attentes, ses peurs...
    2. s’assurer d’un endroit à soi dans l’habitation, où on puisse se retrouver seul avec des traces, des rêves, des outils de ressourcement
    3. faire un bilan personnel de ses talents, de ses besoins et des responsabilités qui restent en cours (famille ou autres)
    4. rêver de nouveaux défis, ouvrir de nouveaux liens, continuer à apprendre, se lancer dans l’inconnu quitte à évaluer régulièrement les expériences
    5. se donner du temps pour ce passage mais refaire régulièrement le point, seul ou à deux.
    6. préparer les années de dépendance avec la famille pour ne pas être surpris. Clarifier la situation financière et rassurer l’entourage.

  • Claude C. Répondre

    Ne pas paniquer. La retraite est un gros changement de vie. Il y a toujours un moment d’adaptation difficile à passer : garder son sang froid !
    De manière plus générale, il faut avoir des activités qui vous obligent à sortir et à rencontrer des gens....
    Bonne chance à tous !

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